vendredi 4 octobre 2013

Gérard de Bournonville

Il serait parti à la première croisade avec ses 6 fils, je n'en ai trouvé que 5 dont 2 sont morts en Terre Sainte, dont l'un à Antioche en juin 1098.

jeudi 26 septembre 2013

Les Butor, un pendu et Louis VII


La tradition rapporte que la famille Butor serait originaire de Grande Bretagne, se serait réfugiée dans le Boulonnais vers l'an 1543 pour échapper aux persécutions dont le roi Henri VIII poursuivaient les catholiques. Débarquée du côté d'Audresselles, à son arrivée elle se serait mise en rapport avec les abbayes de Beaulieu et de Licques qui, appartenaient à l'ordre des Prémontrés, créé par la maison mère du Lincolnshire. Soutenus par les conseils du Baron d'Alembon, ils se seraient établis à Hermelinghen et Alembon.


Une branche est nommée sieur de Blanmont, de Blamon, de Blamont suivant les époques, du nom d'un domaine nommé le Blanc Mont. Il existe encore une forêt des Blamont dans les environs d'Alembon où ils demeurent.
Ils occupèrent diverses fonctions officielles, bailli, médecins, maires. Philippe 1654-1692 fut maître chirurgien à Boulogne-sur-mer,
Cette famille compte de nombreuses personnalités et le mariage de Philippe Joseph avec Adrienne Gosselin, petite fille de Jeanne de Calais en 1683, nous apparente à la noblesse. Jeanne de Calais descendant elle-même de Jeanne de Bournonville.



Jeanne de Calais était la fille de Pasquette de Habart. Les Habart étaient vicomte d'Arcy et seigneurs de Floringuezelle. C'est le grand-père de Pasquette, Jean de Habart (1490-1553) qui perdit ses titres.


Les Habart, nobles du Boulonnais, étaient, aux XVe et XVIe siècles, seigneurs entre autres de la terre de Floringuezelle à Audinghen. En épousant au début du XVème siècle, Jeanne de BOURNONVILLE, Jehan de HABART s'allie à une famille issue de la plupart des grandes dynasties et dotée de prestigieux ascendants.

Les ascendants de Jeanne de Bournonville, via au départ les Comtes de Guines et les Seigneurs de Fiennes, s'allient à des familles illustres (Comtes, Rois de France, d'Angleterre, Mérovingiens, Carolingiens...).
Le dernier des Habart, Jehan de Habart fut condamné par la sénéchaussée du Boulonnais en 1550, après la reprise de Boulogne par les Français à être pendu et ses biens confisqués et donnés aux Camoisson. Il était "convaincu du crime de rébellion contre l'autorité royale, délaissement du parti du Roy et adhésion à celui des Anglais" (Histoire de Boulogne par Hautefeuille et Bernard, tome I, page 272). C'est peut-être cette confiscation qui explique qu'après lui les de HABART d'Audinghen sont seulement laboureurs, mais toujours à Floringuezelle.



Cette famille était alliée avec la famille de Bournonville, de vieille noblesse, depuis Guillaume de Bournonville, dit "le brun", (vers 1040 – 1071), qui bâtit un château qui, de son surnom, fut donné Brononville ou Bournonville, à l'endroit où est aujourd'hui ce village dont il était seigneur.



Les Bournonville comptent de nombreuses personnalités marquantes. En voici quelques unes qui sont nos ancêtres directs
  • Jean dit Châtel, Seigneur de Rincquessent, Crontes, Hourecq, chevalier bachelier de la compagnie de Colart de Fiennes, reçu chevalier en 1410 à Montreuil, mort en 1417, gouverneur du château de Desvres, épousa Jeanne de Selles, dame d'Auvringhen, Malinghen en Artois, fille de Hue d'Arras, chevalier, Seigneur de Selles et de Jeanne de Preures.
  • Son père, Jean de Bournonville dit "à la barbe", Seigneur de Rincquessent, (vers 1338 - 1410), épousa Masse de Semelle, héritière d'Hestrue en Boulonnais, Un autre de ses fils, Robinet de Bournonville, enleva à Azincourt l'épée du Roi d'Angleterre, et y fût tué.
  • Jean II de Bournonville, Vicomte de Liannes,seigneur de Bournonville,de Conteville et de Fouquessoles,chambellan du Roy (Philippe de Valois),gouverneur et sénéchal du Boulonnais
  • Hugues de Bournonville, Seigneur de Bournonville, (vers 1280 - ?) chevalier, homme d'armes sous le Connétable de Fiennes en 1366, épousa Yolande de Leaulmes, alias de Liannes, fille d'Enguerrand, Seigneur de Liannes et d'Eustachie, dit Colet, vicomtesse de Beaurains.
  • Robert de Bournonville, Seigneur de Bournonville (vers1190-?), alla à la croisade avec Weric de Bournonville
  • Pierre de Bournonville, Seigneur de Bournonville, chevalier, dit le Valereux, signa la coutume d'Ambleteuse en 1190, et fut sénéchal du Boulonnais en 1196
  • Gérard 1er, Seigneur de Bournonville (1060 - après 1101 en Terre Sainte) mort à la croisade


Guillaume de le Brun, le fondateur de Bournonville descendait des comtes de Guines, eux-mêmes descendant de Siegfried, envahisseur danois qui se vit offrir le Comté pour arrêter les pillages vikings. Siegfried descendait lui même de Knut, roi du Danemark.


Par les épouses de ces seigneurs, nous remontons jusqu'à Louis VII et bien entendu à ses ascendants.


L'épouse de Jean dit Châtel de Bournonville, Jeanne de Selles, Dame D'Ovringhen est la fille de Jeanne de Preures, née vers 1370, elle-même fille d'Alix d'Estouville. Son grand-père, Robert d'Estouville, décédé en 1383, Seigneur de Rames, Général Des Aides était l'époux de Marguerite d'Harcourt, fille de Jeanne de Chatellerault, elle-même fille d'Agathe de Dammartin, fille de Marie de Ponthieu (1190-1250), fille d'Adèle de France, Comtesse de Bourges, D'Eu, Dame D'Arques Et de Vexin qui était la fille de Louis VII et de Constance de Castille.


Un proverbe de généalogiste dit que dans toute généalogie, il y a un roi et un pendu.


Pour relativiser, il faut savoir qu'un français sur 10 descend de Saint Louis et 9 sur 10 de Charlemagne.


Jean II Le Grand de Bournonville épousa Mahaut de Fiennes, descendante par sa grand-mère, Blanche de Brienne, d'Alphonse VII, Roi de Léon Et Castille, Empereur D'Espagne (1105-1157), d'Alphonse Ier, roi du Portugal (1109-1185), d'Henri II Plantagenet, Comte D'Anjou, du Maine Et de Touraine, Duc de Normandie, Roi D'Angleterre (1133-1189), et d'Aliénor d'Aquitaine.


Godefroy de Bouillon n'est pas notre ascendant direct mais fils du comte de Boulogne, Eustache II qui lui est notre ascendant.


Une généalogie n'est jamais terminée et le petit bout que je livre ici ne concerne que le Pas-de-Calais...et il y a toujours des erreurs à rectifier...


Je ne dis pas « Fin », mais « à suivre », il y a des racines dans le Cher, la Charente et la Gironde encore... Et je rajouterai des anecdotes sur le Pas-de-Calais...

mercredi 25 septembre 2013

La branche de ma grand-mère paternelle, les Lassalle


Le plus ancien connu vivait du travail de ses bras au début du 18e siècle, né vers 1690, à la fin du règne de Louis XIV, manouvrier disait-on.


A partir de Gabriel qui vécut de 1748 à 1822, ils se spécialisent dans le bétail. Gabriel aurait été marchand de vaches et son fils Jacques berger, chef de communauté, Jacques le petit fils également. Puis notre arrière grand père Louis Émile Élie devient commis de perception. Alors que la famille Lassalle est originaire du même coin que les Caux, Louis se marie à Briare avec Julie Bédu, une famille originaire du Cher, Jouet sur l'Aubois et Sancergues, non loin de la Charité sur Loire. Je leur connait un fils en plus de notre grand mère, Lucien.


Si nous reprenons l'acte de naissance de mon père,  Bernard Edouard Lucien Caux né le 26 juillet 1920, la déclaration est faite par son père en présence de Louis Bédu, retraité du Chemin de fer et de Lucien Lassalle sans profession demeurant tous deux à Nordausques. Lucien est notre grand oncle et Louis Bédu est le grand père de notre grand mère.


A remarquer, la présence dans les conjoints  de Marie Adeline Estelle Butor Blamont, grand-mère d'Hélyet et soeur de Marie Eugénie Clara, mère de notre grand père, ce qui va nous mener vers la famille Butor.

lundi 23 septembre 2013

Ma lignée agnatique, famille CAUX


Avant tout ne jamais se fier à l'orthographe, ce nom suivant les siècles et les actes a pu être écrit indifféremment CAU, CAUE, CAUT, COQ, QUAULT, CAULT, CAUD, QUAULD, QUOT, CAULX, QUO, CAUET...

Il n'y a pas forcément de rapport avec le pays de Caux en Normandie. J'ai lu que c'était une déformation de l'ancien nom du village de Carly dans le Pas-de-Calais.

C'est un nom qui compte de nombreux individus dans le Pas-de-Calais, Il y a des CAUX dans le midi vers le Gard et l'Hérault mais semble-t-il sans rapport, ils viendraient d'un village du même nom.

Notre ancêtre CAUX le plus ancien que j'ai pu trouver se prénommait Robert il vivait au 17e siècle dans le Pas-de-Calais. Il est né vers 1608 à Bournonville, aujourd'hui arrondissement de Boulogne-sur-mer, canton de Desvres, Il a épousé vers 1630 Jeanne DELANNOY ou LANNOY, et serait décédé en 1668. Je lui ai trouvé trois enfants, Louis, Jean et Louise.

Henri IV va mourir assassiné par Ravaillac en 1610, Marie de Médicis va être régente jusqu'en 1617 puis Louis XIII règnera jusqu'en 1643, puis nouvelle régence et Louis XIV.

C'est une époque difficile, l'hiver 1608 fut surnommé « le grand hiver ». En Champagne, "le vin gelait sur les tables, quelles que proches du feu qu'elles fussent

Les années de 1607 à 1616 furent tellement froides de janvier à avril que toutes les rivières de Boulogne à Dunkerque et jusqu'à Saint-Omer étaient si fortement gelées qu'on les traversait avec des chariots pesamment chargés. Et en 1619 et 1621 les ports de Boulogne, Calais et Dunkerque furent pris par les glaces pendant plusieurs semaines.

A partir de 1634, les espagnols ravagent régulièrement la région.

Peut-être a-t-il connu voire participé à la révolte des Lustucru en 1662 contre les impôts royaux,

C'était vraisemblablement un laboureur. Sous l’Ancien Régime, les laboureurs sont généralement des paysans qui se sont enrichis, Ils sont considérés comme des notables des campagnes.


Le parcours géographique de cette famille est assez restreint, le plus ancien est à Bournonville, 200 habitants environ de nos jours, puis Alincthun, Crémarest, Herbinghen puis Sanghen où notre grand-père a vu le jour, soit une distance maximum de 30 km avec Nordausques. C'est le parc naturel de la Côte d'Opale.


C'est à Crémarest, à l'époque révolutionnaire et napoléonienne que la profession devient « propriétaire » à la place de « laboureur ». Le laboureur est fermier et loue la terre. C'est Jean Louis né en 1754 qui serait propriétaire mais tout n'est pas clair car j'ai un souci. Il aurait un frère Jean Robert ou il y a une confusion et ses prénoms seraient Jean Louis Robert.


Il a deux fils Jean Marie qui reste à Crémarest et récupère vraisemblablement la propriété et Jean Louis qui va se marier à Herbinghen et y rester, domestique lors de son mariage puis bucheron. Les fils et petit-fils de Jean Louis d'Herbinghen seront cultivateurs,


Le petit fils, Louis Joseph Jules s'installe à Sanghen où il épouse Marie Eugénie Clara BUTOR BLAMONT d'Alembon (Je développerait les BUTOR plus loin). Il l'épouse en mai 1878 et ont un petit en août de la même année, comme quoi...Il lui fera 10 enfants.
L'un d'entre eux, Louis Ernest Joseph est Mort pour la France, tué à l'ennemi, d'un coup de feu le 29 septembre 1914 à Lachalade, dans la Meuse.

Mon grand-père, Auguste, Edouard, Joseph, est l'un des enfants de ce couple.

Mon site est en rade...

Faut que je reprenne tout 8-(

Généalogie

Décidément, je n'arrive pas à nourrir ce blog régulièrement.

Bonne résolution, je vais faire un effort pour suivre les autres blogs généalogiques et suivre leurs thématiques.

J'ai vu passer sur Twitter la généalogie de A à Z et aussi des thèmes mensuels.
Ça me permettrait de structurer mes recherches et mes réflexions.

J'ai pondu un document pour mon frère Gérard, pour récapituler mes découvertes. Je vais le poster par branche.